Tous les mardis, venez découvrir une fable.

Mardi 13 avril

"Les deux sandales"  une fable indienne

"En Inde, les trains sont toujours bondés et on voyage souvent assis sur le toit du wagon.

 Un jour, un passager qui était assis sur le toit du wagon perdit malencontreusement une de ses sandales qui tomba du train.

Aussitôt, il se saisit de sa deuxième sandale qu’il lança le long de la voie de chemin de fer. L’un des passagers assis à côté de lui s’en étonna. L’homme lui répondit alors :

 - Je n’ai que faire d’une seule sandale. Si quelqu’un trouve celle qui est tombée, elle ne lui sera pas davantage utile qu’à moi... Autant qu’il trouve la paire !"

On peut être content pour les autres et se réjouir de leur faire plaisir.

"L'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit, le coeur de ce qu'il donne" Victor Hugo

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Mardi 23 mars

"Le Chat, la Belette et le Petit Lapin," Fable de Jean de LA FONTAINE

Découvrez cette fable sur le site de Château Thierry, la maison natale devenue musée du célèbre fabuliste.

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/chabelap.htm

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Mardi 16 mars

Une fable irlandaise pour la Saint Patrick  

Il était une fois deux anciens mineurs qui après une dure vie de labeur dans les mines de charbon irlandaises, avaient contracté la silicose, une maladie pulmonaire incurable, causée par l'inhalation de poussière dans la mine.

Ils durent être hospitalisés et se retrouvèrent dans la même chambre, tous les deux cloués dans leurs lits.

Ailbhis avait son lit tout à côté d’une fenêtre mais Sean, lui, tout à l’autre bout de la chambre avait son lit tout près d’un mur et ne pouvait absolument pas voir ce qu’il y avait de l’autre côté de cette fenêtre. Il pouvait à peine entrevoir l’encadrement de cette dernière.
Ailbhis racontait chaque jour à Sean tout ce qui se passait dans la rue :

- Granny Holroyd va faire son marché, comme tous les mardis !

- Les cerisiers sont en fleurs ;

- Il pleut, les enfants jouent à sauter dans les flaques ;

- Tiens, une voitures tirées par deux chevaux gris pommelés ;
- Sir Plowright, l’homme d’affaires court toute la journée en essayant de rattraper le temps qu’il n’a déjà plus ! ça fait trois fois qu’il passe sous la fenêtre aujourd’hui ;
- Le petit Ilroy prend le chemin de l’école et nous adresse un petit signe d’amitié, voilà pour nous remplir le cœur de joie !

Pour tout vous dire, Sean espérait en secret qu’un jour il puisse prendre la place près de la fenêtre!

Et malheureusement ce jour arriva quand un matin, Ailbhis fût retrouvé mort.

Le personnel de l’hôpital déplaça Sean près de la fenêtre, lui qui trépignait déjà d’impatience.

Quand il eut enfin l’occasion de pouvoir regarder par cette fameuse fenêtre, un grand et haut mur de briques rouge se dressait devant cette dernière. »

L'imagination a le pouvoir d'enjoliver la réalité aussi triste et grise soit elle.

Par amitié, on peut inventer de belles histoires pour faire plaisir à un ami et lui mettre du baume au cœur.

Chacun doit vivre sa vie avec gratitude et ne pas envier celle des autres.

Il y aura toujours mieux et pire que notre situation, apprécions ce que nous avons.

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Mardi 9 mars

"Le meunier, son fils et l'âne", fable d'Esope

Quand on nous donne des conseils, on peut les écouter et y réfléchir, mais il ne faut pas toujours les suivre. Chacun peut nous conseiller tout et son contraire! Nous devons utiliser notre conscience et notre libre arbitre.

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Mardi 2 mars

"La part du colibri", une fable inspirée d'une légende amérindienne.

« Un jour il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Il ne s'arrêtait pas, repartait chercher de l'eau, revenait verser quelques gouttes sur le feu et s'épuisait à ce va et vient.

Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ces agissements qui semblaient dérisoires, lui dit:

- Colibri! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces quelques gouttes d'eau que tu vas éteindre un énorme feu de forêt ?”

- Je sais, répondit le colibri, mais je fais ma part.”»

Cette légende invite à s'interroger sur notre pouvoir d'action: notre participation personnelle est utile, il n'y a pas que les autres qui ont le pouvoir d'agir. Nous avons tous ce pouvoir et cette responsabilité à l'égard du monde et de la planète.

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Mardi 23 février

"Le vieillard qui plantait des arbres."

Une philo-fable extraite de "Les Philo-fables pour la Terre", livre de Michel Piquemal et Philippe Lagautrière.

 

 

 

 

 

Le vieillard qui plantait des arbres

 

  " Par un bel après-midi d'été, un cavalier galopait sur les routes de Provence. Il avait soif... et il se maudissait de n'avoir rien emporté dans les fontes de sa selle... quand soudain il aperçut un paysan qui travaillait dans un champ. Il alla vers lui et se trouva en présence d'un très vieil homme occupé à planter. Ils s'assirent à l'ombre d'un arbre et le vieil homme lui donna à boire de l'eau bien fraîche de sa cruche. 

   Se sentant mieux, le voyageur voulut échanger quelques mots.

 

- Dites-moi, mon bon ami, que faites-vous donc ici par cette chaleur ? 

- Je plante des oliviers ! répliqua le vieillard. 

- Mais, s'étonna le voyageur, quel âge avez-vous ? 

- Presque quatre-vingt-dix ans ! 

- Sans vouloir vous offenser, pourquoi vous fatiguez-vous, à votre âge, à planter des arbres qui ne donneront leur récolte que dans une dizaine d'années ? Vous n'en mangerez hélas sans doute jamais le fruit ! 

- C’est vrai, répondit le vieillard, mais toute ma vie j'ai mangé des olives venues d'arbres que d'autres avaient plantés. Je plante pour que d'autres puissent plus tard manger celles  que j'ai plantées... 

   Lorsque le voyageur remonta à cheval, il se dit que les paroles du vieil homme l'avaient autant  rafraîchi que l'eau de sa cruche. "

   Les terres ont été cultivées par nos ancêtres et nous en profitons bien, les inventions et les progrès techniques dont nous tirons aujourd'hui les bénéfices ont été mis au point par d'autres avant nous. Nous faisons partie d'une grande chaîne. Il faut, à notre tour, agir pour les générations futures.

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Mardi 9 février

La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, une fable écrite en 1668 par Jean de La Fontaine (1621-1695)

Vous pouvez lire la fable et cliquer sur les mots en bleu pour une courte définition;

Vous pouvez juste écouter ou lire la fable en l'écoutant.

Il y a des jeux et des informations supplémentaires sur les grenouilles et les boeufs.

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https://www.iletaitunehistoire.com/genres/fables-et-poesies/lire/biblidpoe_011#histoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mardi 2 février

Le chêne et le roseau, une fable écrite en 1668 par Jean de La Fontaine (1621-1695)

Vous pouvez lire la fable et cliquer sur les mots en bleu pour une courte définition;

Vous pouvez juste écouter ou lire la fable en l'écoutant.

Il y a des jeux et des informations supplémentaires sur les chênes et les roseaux.

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